Krewe du Belge

Formée au retour d’un voyage à la Nouvelle Orléans (Louisiane, USA), berceau du jazz, du rock-and-roll et du funk, la fanfare Krewe du Belge réunit des musiciens qui s’inspirent de cette ville hors-norme et de sa façon unique, positive et inclusive de créer de la culture.

 La particularité de Krewe du Belge, c’est le Gumbo (le mélange) de cette musique à la fois trad et funk avec le folklore belge. C’est ainsi qu’une second line peut se muer en Ça plane pour moi (Plastic Bertrand) et que des musiciens s’amusent à entonner un Chef un p’tit verre, on a soif du célèbre Grand Jojo quand arrive la pause. Autres tubes belges dans leur bagage : Alors on danse (Stromae), Banana Split (Lio), Putain, Putain (Arno) et bien sûr Bluesette (Toots Thielemans).

Cette forme de jazz prend ses racines dans les processions typiques de New Orleans qui mélangent les rythmiques des marches militaires avec le style électrique et libre des solistes. Le résultat ? Des sons joyeux improvisés, une folie douce qui donne envie de danser. Et une liberté de mouvement totale des musiciens, qui peuvent déambuler ou se poser à un endroit en fonction de l’ambiance et de la demande.

Derrière les masques se cachent des musiciens et des musiciennes d’exception, dont certaines stars du jazz belge. Le but de Krewe du Belge est de promouvoir une musique Live de qualité avant tout. C’est une fanfare à géométrie variable, comptant entre 8 et 25 artistes dont le Capitaine est une femme. La Krewe du Belge soutient la représentation féminine sur la scène musicale et a même écrit une chanson sur le sujet intitulée tout naturellement Femmes.